Lorsque nos mers se
sont enfin pénétrées
S'y est dissous le sel de nos mémoires
Plus de marée
Plus de mouvement
Le vent lui-même s'est effondré
Compressés par l'équivoque
Entre nos points de suspension ont suivi nos varechs
Le temps s'y est posé
Il y eut des houles
Il y eut des creux
Seules traces visibles de nos efforts secrets
Emmêlées aux constantes versatilités des courants
Plus de cap à tenir
Les algues obstruant les méats lacrymaux
Dans cette baie où nul ne savait
Si la paix soudaine
N'était pas l'épaule de la mort
S'y est dissous le sel de nos mémoires
Plus de marée
Plus de mouvement
Le vent lui-même s'est effondré
Compressés par l'équivoque
Entre nos points de suspension ont suivi nos varechs
Le temps s'y est posé
Il y eut des houles
Il y eut des creux
Seules traces visibles de nos efforts secrets
Emmêlées aux constantes versatilités des courants
Plus de cap à tenir
Les algues obstruant les méats lacrymaux
Dans cette baie où nul ne savait
Si la paix soudaine
N'était pas l'épaule de la mort
Au fond des cales qu'on pensait familières
Quelques souffles
Les derniers râles d'un trafic
S'étouffant sous sa disparition
Quelques souffles
Les derniers râles d'un trafic
S'étouffant sous sa disparition
Août 2014